Résidence d’artiste in situ 05 au Mas du Grand Arbaud (Arles).
mai 2010
Douze miroirs sont disposés au sol, autour d’un arbre choisi pour son caractère majestueux. Ces miroirs reflètent les rayons du soleil et les renvoient sur l’arbre. Cet arbre projette son ombre sur les miroirs, et ainsi de suite… Ce dispositif spatial en apparence simple, permet la mise en relation d’éléments opposés. La lumière et l’ombre, mais aussi la nature (l’arbre) et le monde artificiel (les miroirs manufacturés), ou encore, l’installation (qui interroge) et le promeneur (qui s’interroge). C’est le début d’un cercle vertueux qui nous questionne sur notre rapport à l’environnement. La disposition des douze miroirs autour de l’arbre évoque instinctivement le cadran d’une horloge. L’ombre de l’arbre faisant office d’aiguille. La nuit, la lune et les étoiles prennent le relais du soleil. C’est ainsi une évocation contemplative du temps qui passe.
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